Formation au métier de diagnostiqueur immobilier (cycle complet)

Informations pratiques

Toute personne souhaitant exercer le métier de diagnostiqueur immobilier (primo-accédant), ou préparer ses re-certifications

Être capable de


  • rĂ©aliser l’ensemble des diagnostics techniques rendus obligatoires par la rĂ©glementation : amiante, plomb, termites, gaz, Ă©lectricitĂ©, DPE (Diagnostic de Performance EnergĂ©tique ; prĂ©requis validĂ© par l’obtention du titre professionnel de niveau 5) ;
  • Ă©laborer les diagnostics en utilisant une mĂ©thodologie adaptĂ©e aux cas traitĂ©s, en interprĂ©ter les rĂ©sultats et les restituer Ă  un non-spĂ©cialiste ;
  • proposer des recommandations adaptĂ©es aux cas traitĂ©s, en tenant compte du contexte technique, juridique, Ă©conomique et environnemental ;
  • rĂ©diger des rapports en langue française qui constituent la matĂ©rialisation de la prestation effectuĂ©e
  • maitriser les bases ainsi que les clĂ©s du mĂ©tier :
  • marché du diagnostic immobilier et sa position commerciale, responsabilitĂ©s et risques juridiques, mĂ©canique de la certification, acteurs de la profession.;
  • prĂ©parer les examens de certification;
  • Obtenir le titre professionnel de niveau 5 de : «Diagnostiqueur Immobilier» (enregistré au RNCP sous le n°35015 par K2D Formarseille – Date d’échĂ©ance : 14/10/2025)

238 heures

  • Langue française: lu Ă©crit parlĂ©
  • Pour le DPE: niveau bac + 2 dans le domaine du bĂątiment ou 2 ans d’expĂ©rience dans le domaine du bĂątiment

Formation dispensĂ©e en prĂ©sentiel, dans nos locaux (20 av. Gabriel PĂ©ri – 95870 Bezons)

DĂ©lais d’accĂšs : 

> Pour les sessions de formations Ă  dates fixes :  Inscriptions recevables sous rĂ©serve de places disponibles jusqu’Ă  48 heures avant la date de dĂ©but de formation
> Pour les sessions de formations sur demande : accùs à la formation sous 10 jours à compter de la demande d’inscription

ModalitĂ©s d’accĂšs, inscription  : dossier d’inscription, et rĂ©alisation d’un entretien prĂ©alable

  • Etudes de cas, analyses, entraĂźnement pratique sur des cas concrets rĂ©els
  • Remise de livrets stagiaires 
  • Diaporamas pĂ©dagogiques interactifs
  • Exercices pratiques d’évaluation 
  • Examens blancs
  • Animation des modules de formation par un formateur certifiĂ© et expĂ©rimentĂ© dans les domaines du diagnostic immobilier et du bĂątiment
  • Salle informatique : Ordinateurs, en libre accĂšs dans la salle informatique
  • Outillage : Echelle – escabeau – Lampes : torche et frontale (lampe Ă  forte puissance) – Ruban adhĂ©sif – Poinçons – tournevis – spatules – Cutter ou outil manuel permettant le prĂ©lĂšvement – Lingettes humidifiĂ©es – BĂąches – Sacs Ă©tanche de grande taille (pour les dĂ©chets – bĂąche – EPI …) – Sachets Ă©tanches pour les prĂ©lĂšvements
  • EPI : EPI (Ă  usage unique) – gants jetables – sur-chaussures
  • Pour l’échantillonage: sacs type congĂ©lation zip-loc : pour le double ensachage des Ă©chantillons – Ă©tiquettes pour identification alpha numĂ©rique des Ă©chantillons – Fiches de suivi pour envoi au laboratoire
  • Évaluation initiale (QCM)
  • Évaluation finale (QCM)

Possibilité de valider un/ou des blocs de compétence : non

Exercice du métier de diagnostiqueur immobilier

▶ Consulter le formacode en ligne
▶ Consulter la fiche rome

Equivalences, passerelles : non

7000 € net pour 260 heures de formation (TVA non applicable)

Programme

  1. Les diagnostics immobiliers : généralités
  • Objectifs
  • Typologie des diagnostics
  1. Le rĂŽle du diagnostiqueur immobilier
  • RĂ©glementation
  • Missions
  • ResponsabilitĂ©
  1. Les prérequis pour exercer
  1. Les diagnostics obligatoires
  • Diagnostics immobiliers obligatoires Ă  la vente
  • Diagnostics immobiliers obligatoires Ă  la location
  • Les missions: plomb – Pourquoi ? RĂŽle du diagnostiqueur ?
  • Les missions: amiante – Pourquoi ? RĂŽle du diagnostiqueur ?
  • Les missions: installation intĂ©rieure d’électricitĂ© – Pourquoi ? RĂŽle du diagnostiqueur ?
  • Les missions: termites – Pourquoi ? RĂŽle du diagnostiqueur ?
  • Les missions: installation intĂ©rieure de gaz – Pourquoi ? RĂŽle du diagnostiqueur ?
  • Les missions: DPE – Pourquoi ? RĂŽle du diagnostiqueur ?
  • Les missions: Loi Carrez – Pourquoi ? RĂŽle du diagnostiqueur ?
  • Les missions: Ă©tat des risques naturels, miniers, et technologiques – Pourquoi ? RĂŽle du diagnostiqueur ?
  1. Se diversifier
  • Au-delĂ  des diagnostics obligatoires: les domaines de diversification existant
  1. S’équiper
  • Obligations pour chaque diagnostic
  1. Réglementation
  • Obligations lĂ©gales et rĂ©glementaires
  • ResponsabilitĂ© du diagnostiqueur
  1. Typologie des clients
  1. Démarrer son activité de diagnostiqueur immobilier
  1. L’historique
  • l’utilisation du plomb et de ses composĂ©s dans les bĂątiments d’habitation, des techniques d’utilisation du plomb, et notamment dans les peintures. ‹
  • L’historique de la rĂ©glementation de l’utilisation et de l’interdiction de certains des composĂ©s du plomb dans les peintures. ‹
  • Les composĂ©s du matĂ©riau plomb contenu dans les peintures : formes chimiques sous lesquelles le plomb a Ă©tĂ© utilisĂ© ; propriĂ©tĂ©s physico-chimiques du plomb et de ses composĂ©s ; distinction entre plomb total et plomb acido-soluble.
  1. ‹Le risque sanitaire
  • liĂ© Ă  une exposition au plomb : connaissance des situations et comprĂ©hension des mĂ©canismes permettant l’exposition des personnes au plomb dans l’habitation, et notamment des enfants ; ‹
  • ConsĂ©quences sur la santĂ© de l’exposition au plomb. ‹
  • Les dispositifs lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires actuels relatifs Ă  la protection de la population ‹contre les risques liĂ©s Ă  une exposition au plomb dans les immeubles bĂątis, Ă  la protection ‹des travailleurs et Ă  l’élimination des dĂ©chets contenant du plomb. ‹
  • Le rĂŽle, les obligations et les responsabilitĂ©s des diffĂ©rents intervenants dans la prĂ©vention ‹des risques liĂ©s au plomb dans les bĂątiments d’habitation. ‹
  1. Les normes et les mĂ©thodes de repĂ©rage ‹
  • Evaluation de l’état de conservation, de mesure d’empoussiĂšrement au sol et d’examen visuel.
  • L’identification et la caractĂ©risation des critĂšres de dĂ©gradation du bĂąti, qui font partie intĂ©grante de l’établissement d’un constat de risque d’exposition au plomb.
  1. ContrĂŽle de connaissance
  • Entrainement QCM‹
  • RĂ©daction d’un rapport‹

Mise en situation pour vĂ©rifier si le candidat est capable d’élaborer le diagnostic plomb en utilisant une mĂ©thodologie adaptĂ©e aux cas traitĂ©s, Ă  en interprĂ©ter les rĂ©sultats et Ă  les restituer Ă  un non-spĂ©cialiste

  1. Les insectes Ă  larves xylophages
  • Capricornes des maisons ; HespĂ©rophanes ; Vrillettes ; Lyctus
  • Apports thĂ©oriques et reconnaissances des dĂ©gĂąts
  1. Les insectes nidificateurs
  • Sirex ; Abeilles charpentiĂšres ; Fourmis
  • Apports thĂ©oriques et reconnaissances des dĂ©gĂąts
  1. Les champignons
  • Pourriture cubique ; Pourriture fibreuse ; Pourriture molle ; Discoloration
  • Apports thĂ©oriques et reconnaissances des dĂ©gĂąts
  1. Les insectes xylophages
  • Les termites souterrains. Les termites de bois sec. Biologie. Reproduction. Propagation.
  • Reconnaissance des traces et des dĂ©gradations. Echantillons de bois dĂ©gradĂ©s.
  • PhotothĂšque et film sur la vie des termites
  1. Formation et structure des bois
  • Composition chimique ‹
  • Croissance ‹
  • Bio dĂ©tĂ©rioration ‹
  • Les feuillus ‹
  • Les rĂ©sineux ‹
  • Les bois exotiques ‹
  1. Le bois dans la construction
  • SystĂšmes constructifs utilisant le bois ‹
  • CaractĂ©ristiques mĂ©caniques ‹
  • Mise en Ɠuvre ‹
  • DĂ©fauts ‹
  • RĂŽle de l’humiditĂ© ‹
  1. Les traitements
  • PrĂ©ventifs ‹
  • Curatifs ‹
  • Des bois ‹
  • Des sols ‹
  1. Cadre rĂ©glementaire ‹
  • Loi ‹
  • DĂ©cret ‹
  • ArrĂȘtĂ© ‹
  • Norme ‹
  • Jurisprudence ‹
  • ResponsabilitĂ© du diagnostiqueur ‹
  • Assurance ‹
  1. RĂ©daction d’un contrat de mission
  • Cadre descriptif ‹
  • PrĂ©sentation d’un document type ‹
  1. RĂ©daction d’un Ă©tat termites ‹
  • Cadre descriptif ‹
  • PrĂ©sentation du document conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation
  1. Conduite d’un diagnostic
  • MĂ©thodologie ‹
  • Mise en situation ‹
  • Outillage et Ă©quipements nĂ©cessaires au bon dĂ©roulement de la mission ‹
  • Reconnaissances des dĂ©gradations biologiques du bois ‹
  • Maitriser le diagnostic en visualisant et comprenant les diffĂ©rents types de pathologies les termites, les insectes Ă  larves xylophage et les champignons ‹
  1. ContrĂŽle des connaissances
  • Travaux pratiques ‹
  • Entrainement QCM ‹

12. RĂ©daction d’un rapport

Jour 1 :

  1. Les diffĂ©rentes structures, les principaux systĂšmes constructifs, la terminologie technique tout corps d’état et la terminologie juridique du bĂątiment ;
  2. le matĂ©riau amiante, notamment ses propriĂ©tĂ©s physico-chimiques et son comportement vis-Ă -vis des agressions d’origine anthropique et naturelle ;
  3. les risques sanitaires liĂ©s Ă  une exposition aux fibres d’amiante;
  4. les diffĂ©rents matĂ©riaux susceptibles de contenir de l’amiante ;
  5. l’historique des techniques d’utilisation de l’amiante et conditions d’emploi des matĂ©riaux et produits ayant contenu de l’amiante jusqu’à leur interdiction ;

Jour 2 :

  1. les dispositifs lĂ©gislatif et rĂ©glementaire relatifs Ă  l’interdiction d’utilisation de l’amiante, Ă  la protection de la population contre les risques liĂ©s Ă  une exposition Ă  l’amiante dans les immeubles bĂątis, Ă  la protection des travailleurs contre les risques liĂ©s Ă  l’inhalation de poussiĂšres d’amiante et Ă  l’élimination des dĂ©chets contenant de l’amiante ;
  2. le rÎle, les obligations et les responsabilités des différents intervenants ;
  3. les normes et les mĂ©thodes de repĂ©rage, d’évaluation de l’état de conservation et de mesure  d’empoussiĂšrement dans l’air et d’examen visuel (normes et les mĂ©thodes permettant de mettre en Ɠuvre les repĂ©rages visĂ©s aux articles R. 1334-20 et R. 1334-21 (matĂ©riaux et produits de la liste B contenant de l’amiante) du code de la santĂ© publique ; les normes et les mĂ©thodes permettant de mettre en Ɠuvre les Ă©valuations visĂ©es Ă  l’article R. 1334-27 du code de la santĂ© publique) ;

Jour 3 :

  1. les rĂšglements de sĂ©curitĂ© contre les risques d’incendie et de panique, notamment dans les Ă©tablissements recevant du public de catĂ©gorie 5 et les immeubles collectifs d’habitation ;
  2. les techniques de désamiantage, de confinement et des travaux sous confinement ;
  3. rappel des nouveautés législatives, réglementaires ou normatives ainsi que des évolutions technologiques;
  4. contrĂŽle des connaissances : entrainements QCM, cas pratiques, rĂ©daction d’un rapport, rĂ©alisation de mises en situation.
  1. Quels types de gaz dans les habitations ?
  • Gaz naturel. Sa distribution. Gaz citerne. Stockage en rĂ©servoirs fixes. Les rĂ©servoirs GPL. Gaz bouteille. Les installations gaz en bouteilles. Installation butane et propane
  1. Les risques liĂ©s Ă  l’utilisation du gaz
  • Qu’est-ce qu’un gaz combustible. Comment ce produit la combustion. Les risques d’une mauvaise combustion
  1. Le monoxyde de carbone
  • DĂ©finition
  • Pourquoi est-il dangereux ? ‹
  • Quelques exemples d’intoxication et remĂšdes
  • Fixation du monoxyde de carbone dans le corps ‹
  • D’oĂč vient le CO ? ‹
  • Effet du CO sur l’ĂȘtre humain en fonction de la durĂ©e d’exposition
  1. Type d’appareil utilisant le gaz dans les logements ‹
  • Appareil Ă©tanche ‹
  • Appareil raccordĂ© ‹
  • Appareil non raccordĂ© ‹
  • Les installations spĂ©cifiques (VMC gaz
.) ‹
  • L’évacuation des gaz brulĂ©s ‹
  1. Constitution d’une installation intĂ©rieur gaz – Tuyauterie fixe
  • acier ‹
  • cuivre ‹
  • plomb ‹
  • polyĂ©thylĂšne ‹
  • Les organes de coupure ‹
  • Les dĂ©tendeurs ‹
  • Les compteurs ‹
  1. L’alimentation en gaz des appareils (ou raccordement en gaz des appareils)
  • Rigide
  • Flexible
  • Souple ‹
  1. Les appareils
  • cuisson ‹
  • chauffage ‹
  • chauffe eau ‹
  1. AmĂ©nagement des locaux ‹
  • Volume, ouvrant, aĂ©rations
  1. Les protections
  • Goulotte ‹
  • Fourreau
  1. ‹Les sĂ©curitĂ©s ‹
  • La sĂ©curitĂ© de flamme
  • Le SPOTT
  • La DSC
  1. Le contexte réglementaire
  • L’arrĂȘtĂ© du 02/08/1977, DTU 61.1, Code de la construction et de l’habitation
  1. La Norme NF P 45-500
  • Domaine d’application ‹
  • Termes et dĂ©finitions ‹
  • Point de contrĂŽle ‹RĂ©daction d’un contrat de mission ‹
  • Cadre descriptif, PrĂ©sentation d’un document type
  1. RĂ©daction d’un diagnostic gaz‹
  • Cadre descriptif, PrĂ©sentation du document conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation
  1. MĂ©thodologie de rĂ©alisation d’un diagnostic
  • Les diffĂ©rentes Ă©tapes du diagnostic ‹
  • Identification des points clĂ©s Ă  vĂ©rifier ‹

RĂ©daction d’un rapport sur la base d’un exemple commentĂ©

  1. Les lois gĂ©nĂ©rales de l’électricitĂ©
  • tension, intensitĂ©, courant continu, courant alternatif, rĂ©sistance, puissance, effets du courant Ă©lectrique sur le corps humain ;
  • Les rĂšgles fondamentales destinĂ©es Ă  assurer la sĂ©curitĂ© des personnes contre les dangers et dommages pouvant rĂ©sulter de l’utilisation normale d’une installation Ă©lectrique Ă  basse tension : protection contre les chocs Ă©lectriques et les surintensitĂ©s, coupure d’urgence, commande et sectionnement, choix du matĂ©riel en fonction des conditions d’environnement et de fonctionnement.
  1. Les mĂ©thodes d’essais
  • Au moyen d’appareils de mesures et d’essais appropriĂ©s, de s’assurer de l’efficacitĂ© de la mise en Ɠuvre des rĂšgles fondamentales de sĂ©curitĂ© : mesure de la valeur de la rĂ©sistance de la prise de terre, mesure de la rĂ©sistance de continuitĂ© des conducteurs de protection et d’équipotentialitĂ©, mesure du seuil de dĂ©clenchement des dispositifs diffĂ©rentiels ;
  • La technologie des matĂ©riels Ă©lectriques constituant une installation intĂ©rieure d’électricitĂ© : fusibles, disjoncteurs, fonctions diffĂ©rentielles, interrupteurs, prises de courant, canalisations.
  1. Les rĂšgles relatives Ă  la sĂ©curitĂ© ‹
  • Propre de l’opĂ©rateur et des personnes tierces lors du diagnostic.
  1. le FD C 16-600
  • MaĂźtriser et mettre en Ɠuvre des prescriptions de sĂ©curitĂ© Ă  respecter pour Ă©viter les dangers dus Ă  l’électricitĂ© dans l’exĂ©cution du diagnostic ; ‹
  • MaĂźtriser les mĂ©thodes de diagnostic des installations intĂ©rieures d’électricitĂ©. ‹
  • Etre capable de mettre en Ɠuvre une mĂ©thodologie de rĂ©alisation des Ă©tats de l’installation
  • intĂ©rieure d’électricitĂ© et d’utiliser les outils dĂ©diĂ©s Ă  l’activitĂ© ; ‹
  • Domaine d’application
  • Termes et dĂ©finitions
  • Point de contrĂŽle
  • RĂ©daction d’un contrat de mission
  • Cadre descriptif
  • PrĂ©sentation d’un document type
  1. ContrĂŽle des connaissances
  • Entrainement QCM
  • RĂ©daction d’un rapport
  • Mise en situation pour vĂ©rifier si le candidat est capable d’élaborer le diagnostic Ă©lectricitĂ© en utilisant une mĂ©thodologie adaptĂ©e aux cas traitĂ©s, Ă  en interprĂ©ter les rĂ©sultats et Ă  les restituer Ă  un non-spĂ©cialiste

1. Introduction

  • PrĂ©sentation du formateur, des apprenants (tour de table)
  • PrĂ©sentation du dĂ©roulement de la formation
  • Rappel des prĂ©requis relatifs Ă  la certification

2. Les généralités sur le bùtiment 

  • la typologie des constructions, les bĂątiments, les produits de construction, les principaux systĂšmes constructifs, les techniques constructives, notamment les diffĂ©rents types de murs, de toiture, de menuiseries, de planchers, de plafonds, leur Ă©volution historique et leurs caractĂ©ristiques locales ou tout autre Ă©lĂ©ment permettant d’estimer l’annĂ©e de construction du bĂątiment. Les informations contenues Ă  ce sujet dans la mĂ©thode de calcul rĂ©glementaire en vigueur ;
  • les spĂ©cificitĂ©s des bĂątiments construits avant 1948 et des bĂątiments utilisant des techniques constructives similaires, notamment en termes de conception architecturale et de caractĂ©ristiques hygrothermiques des matĂ©riaux ;
  • le calcul de la surface d’un bĂątiment ou d’une partie de bĂątiment ;
  • l’analyse des configurations thermiquement dĂ©favorables pour les lots prĂ©sents dans des bĂątiments Ă  usage principal d’habitation ;
  • l’ensemble des pathologies du bĂątiment liĂ©es notamment Ă  des mauvais dimensionnements d’installations ou encore Ă  l’humiditĂ© dans les logements.

3. La thermique du bùtiment 

  • la thermique des bĂątiments, notamment les notions de thermique d’hiver et d’étĂ©, y compris la notion de confort thermique en pĂ©riode estivale, de prĂ©vention et de traitement des dĂ©sordres thermiques ou hygromĂ©triques sur les bĂątiments ;
  • le diagramme de l’air humide ;
  • les grandeurs physiques thermiques, notamment la tempĂ©rature, les degrĂ©s-heures mensuels, la puissance, les Ă©nergies primaire, secondaire et finale, le flux thermique, la rĂ©sistance thermique, la conductivitĂ© thermique, la capacitĂ© calorifique, l’inertie thermique, les pouvoirs calorifiques supĂ©rieur et infĂ©rieur, la notion d’émission de gaz Ă  effet de serre ;
  • les diffĂ©rents modes de transfert thermique : conduction, convection (naturelle et forcĂ©e), rayonnement ;
  • les principes des calculs de dĂ©perditions par les parois, par renouvellement d’air et par ponts thermiques ;
  • les principes de calcul d’une mĂ©thode de calcul rĂ©glementaire, les diffĂ©rences pouvant apparaĂźtre entre les consommations estimĂ©es et les consommations rĂ©elles ainsi que leurs sources, notamment la prĂ©sence de scenarii conventionnels.

4. L’enveloppe du bñtiment 

  • les matĂ©riaux de construction, leurs propriĂ©tĂ©s thermiques et patrimoniales, notamment pour des matĂ©riaux locaux ou prĂ©sentant un faible impact environnemental et leur Ă©volution historique ;
  • les dĂ©fauts d’étanchĂ©itĂ© Ă  l’air et de mise en Ɠuvre des isolants ainsi que les sources d’infiltrations d’air parasites ;
  • les ponts thermiques associĂ©s aux diffĂ©rentes parois selon leur inertie thermique (caractĂ©risation, mesure) ;
  • les masques solaires associĂ©s aux parois vitrĂ©es (caractĂ©risation, mesure) ;
  • les procĂ©dĂ©s permettant de dĂ©terminer les caractĂ©ristiques de l’enveloppe d’un bĂątiment, notamment la composition d’une paroi, y compris la prĂ©sence et la caractĂ©risation de l’isolation, la surface d’un mur, d’un plancher, d’un plafond, les caractĂ©ristiques d’une menuiserie, y compris sa surface et la prĂ©sence d’un pont thermique ;
  • les possibilitĂ©s d’amĂ©lioration Ă©nergĂ©tique et de rĂ©habilitation thermique de l’enveloppe du bĂątiment, y compris les diffĂ©rences entre bĂątiment individuel et bĂątiment collectif, et leurs impacts potentiels, notamment sur les besoins en Ă©nergie du bĂątiment, ses Ă©missions de gaz Ă  effet de serre et sur les changements hygrothermiques des ambiances du bĂątiment.

5. Les systĂšmes

  • les rĂ©seaux de chaleur, les Ă©quipements techniques, notamment les principaux Ă©quipements individuels ou collectifs de chauffage, de climatisation et de production d’eau chaude sanitaire utilisant diffĂ©rentes sources d’énergie, y compris des Ă©nergies renouvelables et notamment ceux prĂ©sents dans la mĂ©thode de calcul rĂ©glementaire en vigueur ;
  • les principaux Ă©quipements de ventilation : Ă©quipements prĂ©sents dans la mĂ©thode de calcul rĂ©glementaire en vigueur ;
  • les principaux Ă©quipements d’éclairage ;
  • les chaufferies : fonctionnement, sĂ©curitĂ©, performances ;
  • les auxiliaires des diffĂ©rents systĂšmes ;
  • les systĂšmes de production d’eau chaude sanitaire : notions de prĂ©vention des risques liĂ©s aux lĂ©gionnelles ;
  • l’équilibrage des rĂ©seaux de distribution ;
  • les principaux Ă©quipements individuels ou collectifs utilisĂ©s pour contrĂŽler et rĂ©guler le climat intĂ©rieur;
  • les dĂ©fauts de mise en Ɠuvre des installations et les besoins de maintenance ;
  • les technologies innovantes ;
  • les notions de rendement des installations de chauffage, de climatisation et de production d’eau chaude sanitaire ;
  • la mise en place d’énergies renouvelables ;
  • les principales sources d’énergie, leurs avantages et inconvĂ©nient, notamment en termes d’émissions de gaz Ă  effet de serre ;
  • les possibilitĂ©s d’amĂ©lioration Ă©nergĂ©tique et de rĂ©habilitation thermique des systĂšmes et leurs impacts potentiels, notamment sur les consommations en Ă©nergie du bĂątiment, ses Ă©missions de gaz Ă  effet de serre et sur les changements hygrothermiques des ambiances du bĂątiment ;
  • les recommandations d’usage des Ă©quipements pour diminuer les factures Ă©nergĂ©tiques, les recommandations de gestion et d’entretien des Ă©quipements ;
  • les contraintes techniques d’installation d’un systĂšme et les impossibilitĂ©s Ă©ventuelles de recommandation d’installation de certains systĂšmes ;
  • les procĂ©dĂ©s permettant de dĂ©terminer les caractĂ©ristiques des installations d’un bĂątiment.

6. Les textes réglementaires

  • les textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires sur le sujet, ainsi que les ressources documentaires mises Ă  disposition par les services du ministre chargĂ© de la construction, notamment les diffĂ©rentes mĂ©thodes d’élaboration des diagnostics, la liste des logiciels arrĂȘtĂ©e et pouvant ĂȘtre utilisĂ©s ;
  • les obligations relatives Ă  l’envoi des diagnostics Ă  l’observatoire gĂ©rĂ© par l’agence de la transition Ă©cologique (ADEME), ainsi que les ressources documentaires Ă  ce sujet mises Ă  disposition par les services de l’ADEME ;
  • les textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires faisant rĂ©fĂ©rence au diagnostic de performance Ă©nergĂ©tique, notamment les critĂšres de dĂ©cence Ă©nergĂ©tique, de gel de loyer, d’audit Ă©nergĂ©tique rĂ©glementaire ;
  • les objectifs français et europĂ©ens relatifs Ă  la baisse des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre et Ă  la rĂ©novation des bĂątiments ;
  • les notions juridiques de la propriĂ©tĂ© dans les bĂątiments et les relations lĂ©gales ou contractuelles entre les propriĂ©taires du bĂątiment, les propriĂ©taires des locaux Ă  usage privatif, les occupants, les exploitants et les distributeurs d’énergie ;
  • la terminologie technique et juridique du bĂątiment, en rapport avec l’ensemble des domaines de connaissance mentionnĂ©s

7. ContrĂŽle des connaissances :

  • Entrainements QCM
  • Corrections dĂ©taillĂ©es

8. Formation «terrain » (1 journée)

Ce temps de terrain est réalisé dans des bùtiments ou parties de bùtiments réels ou aménagés.

  • Visite du site;
  • manipulation des outils professionnels;
  • collecte de donnĂ©es en situation rĂ©elle, par l’intermĂ©diaire notamment de prises de mesures.
  • mise en pratique rĂ©elle de l’intĂ©gralitĂ© d’un diagnostic d’un bĂątiment ou partie de bĂątiment rĂ©el ou amĂ©nagĂ©, sur la base de l’utilisation des outils du diagnostic (manipulation des unitĂ©s et grandeurs, utilisation des outils de mesures, collecte de donnĂ©es, observation, saisie dans le logiciel, etc.)

9. Mise en situation: rĂ©alisation complĂšte d’un diagnostic de performance Ă©nergĂ©tique, sur la base d’informations fournies par le biais de descriptifs, de documents justificatifs, de photographies, d’un dispositif de simulation d’un bĂątiment ou de tout autre biais permettant d’avoir accĂšs aux caractĂ©ristiques du logement, pour les cas suivants :

  • une maison individuelle ;
  • un logement situĂ© dans un bĂątiment collectif.

10. Mise en situation : rĂ©alisation complĂšte d’un diagnostic de performance Ă©nergĂ©tique, sur la base d’informations fournies par le biais de descriptifs, de documents justificatifs, de photographies, d’un dispositif de simulation d’un bĂątiment ou de tout autre biais permettant d’avoir accĂšs aux caractĂ©ristiques du logement, pour les cas suivants :

  • un logement construit avant 1948 ;
  • un logement neuf ;
  • un lot Ă  usage autre que d’habitation prĂ©sent dans un bĂątiment Ă  usage principal d’habitation.

11. Rédaction de rapports

12. Mise en situation en conditions d’examens : mise en situation en condition d’examen pour vĂ©rifier si le candidat est capable d’élaborer le diagnostic de performance Ă©nergĂ©tique en utilisant une mĂ©thodologie adaptĂ©e aux cas traitĂ©s, Ă  en interprĂ©ter les rĂ©sultats et Ă  les restituer Ă  un non-spĂ©cialiste

La préparation au passage des examens est réalisée tout au long de la formation.
L’entretien devant le jury de certification, qui a lieu en fin de formation, se dĂ©roule en 4 temps :

  1. Soutenance du mémoire 
  2. Mise en situation partie 1 : Le jury de certification joue le rÎle du client dans la mise en situation tirée au sort par le candidat.
  3. Mise en situation partie 2 : Le candidat expose au jury toutes les incohérences et les erreurs du rapport de diagnostic qui lui a été remis.
  4. Entretien avec le jury : Le candidat rĂ©pond aux questions du jury qui porte sur le mĂ©moire, la mise en situation et/ou toute question que le jury estime pertinente faisant partie du rĂ©fĂ©rentiel d’activitĂ©s, de compĂ©tences et d’évaluation.

Mise Ă  jour des informations pratiques et du programme de formation au 1er novembre 2024

Taux de présentation et de réussite

Titre professionnel enregistrĂ© au RNCP sous le numĂ©ro 12300, dĂ©livrĂ© par K2D Formarseille, avec une date d’Ă©chĂ©ance de l’enregistrement au 14 octobre 2025

Taux de présentation et de réussite

  • Taux de prĂ©sentation : 100 %
  • Taux de rĂ©ussite : 56 %

Nombre de candidats inscrits : 9
Nombre de candidats présents : 9
Nombre de candidats ayant obtenu le titre professionnel : 5

  • Taux de prĂ©sentation : 100 %
  • Taux de rĂ©ussite : 56 %

Nombre de candidats inscrits : 9
Nombre de candidats présents : 9
Nombre de candidats ayant obtenu le titre professionnel : 5

Taux d’insertion Ă  six mois

Aucune données à ce jour.

Une enquĂȘte sera rĂ©alisĂ©e six mois Ă  compter de la date de formation et la prĂ©sente section sera alors mise Ă  jour ainsi qu’il suit : « Sur {nombre de} candidats ayant rĂ©pondu Ă  l’enquĂȘte 6 mois Ă  compter de la date de fin de formation, {x} exercent le mĂ©tier de diagnostiqueur immobilier ce qui reprĂ©sente un taux d’insertion de {x}%.

Mis Ă  jour au 1er novembre 2024